Moi, né sous le feu du temps

POÉSIE


Wolfgang Hilbig

Moi, né sous le feu du temps

Postfacée par Bernard Banoun
Traduction de l'allemand par Alain Lance
Traduction de l'allemand par Jean Guégan



ISBN : 978-2-84242-442-8
  • Présentation

« D'où il le voit, le monde est pour Wolfgang Hilbig vide et désolé. Seules ses phrases magnifiquement évocatrices donnent à ce monde vide et désolé couleur, lumière et même en un certain sens éclat. Mais comment est-ce possible ? Comment est-il possible de créer pour une réalité aussi désolée qu'est le monde aux yeux de Hilbig une telle splendeur de la langue ? (…)

Wolfgang Hilbig est un grand artiste. Pour décrire un monde terrible il a su trouver une langue merveilleuse. J'avoue que c'est un éclat maladif. Mais peu importe comment : ça brille. Et c'est inoubliable. » , László Krasznahorkai

« Son écriture poétique est traversée de visions fulgurantes aux accents rimbaldiens : « tu es / la stricte limite d’un monde ondoyant / dans le coin le plus minuscule neige parfaite. » Dans une interview, Hilbig s’est comparé au héros de l’une de ses nouvelles, un écrivain marginal qui ne trouve le chemin de l’écriture qu’à proximité des décharges publiques et des éboueurs, car dit-il, le contact permanent avec les détritus, les cendres, les déchets, le matériel abandonné par l’Histoire est la matière même de l’écriture. Poète et ouvrier Wolfgang Hilbig aurait pu être l’écrivain parfait tel que le souhaitait la RDA. Il a été une épine dans la chair de la RDA : ses visions poétiques sont une déconstruction constante du héros positif du socialisme réellement existant. »
                                                                    Nicole Bary, poésibao

 

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