La Lectrice est mortelle

ESSAIS


Judith Schlanger

La Lectrice est mortelle



ISBN : 978-2-84242-337-7
168 pages

14.00 €
 
  • Présentation
  • Du même auteur

 

« Lire serait-il important s’il n’avait pas le pouvoir d’agir sur nous ? Et d’agir d’une manière personnelle à travers une relation personnelle, sans que nous sachions toujours très bien ce que la lecture nous apporte et comment elle nous affecte. Je raconte quelques aventures de lecture comme il nous en arrive à tous de temps en temps. Ce sont des aventures vitales, affectives, de celles qui restent le plus souvent silencieuses, ou encore ne s’expriment que d’une manière dérivée, plus tard et autrement. Ici elles ont jailli. Ces aventures intensément subjectives relèvent-elles des études littéraires ? Les portes d’entrée sont différentes, les questions posées ne sont pas les mêmes et on a prise sur autre chose. Il ne s’agit pas de commentaire ou de critique littéraire. Il s’agit de rencontres personnelles.…»

Plusieurs des livres de Judith Schlanger explorent ce qu’est l’invention du sens neuf, ses enjeux, son langage, sa vocation, sa mémoire et aussi ses perpétuelles pertes (notamment Les Métaphores de l’organisme, L’Invention intellectuelle, La Vocation). Com-ment se fait-il qu’il soit possible de concevoir et de dire quelque chose de nouveau, d’inédit, qui ouvre des perspectives fécondes et qui parfois s’intègre au trésor des œuvres de connaissance, des œuvres littéraires et des œuvres d’art ? Cette possibilité étonnante nous accompagne en permanence puisqu’elle est la pointe vive de la pensée, et c’est elle qui nourrit la mémoire culturelle et le renouvellement littéraire (La Mémoire des œuvres, Présence des œuvres perdues).  Ce livre se rattache à un autre étonnement : sur la fable des vies.…

 

« Les travaux de Judith Schlanger poursuivent tous une réflexion sur ce qu'il y a de sensible et d'ardent dans l'aventure de penser. Ici ce sont les vies nichées dans les livres que l'essayiste dévoile : celle des lecteurs dont on partage les obsessions, celle des auteurs que l'on atteint au détour de leurs fables. Chaque essai déploie l'originalité d'une existence, et y éclaire une modalité imprévisible de la réalité humaine... On vieillit dans ses livres, on se prépare aussi beaucoup de premières fois, et de lecture en lecture, la relation à soi-même est toujours ébranlée. Ce n'est pas dans la glace qu'il faut se considérer, disait déjà Michaux : regardons-nous, et les temps qui nous traversent, dans le papier. » Marielle Macé, Le Monde du 14 février 2013

 

Recherche

Recherche par livre, auteur ou mot-clé

Lettre d'informations