La violence de la guerre en Ukraine rompt avec les vieilles garanties de la coexistence pacifique entre puissances. Nous nous retrouvons dans un désordre mondial entre ambitions étatiques plus ou moins hostiles. Terminée, l’immunité mise en place au sortir de la Seconde Guerre mondiale.
Que signifient ces nouveaux temps ? Où nous emportent-ils ? Que fait l’Europe ?
« Ce qui a été retrouvé n’est pas le compte rendu de l’horreur – bien qu’il y en ait –, mais le corps incandescent de sa poésie, intact… Gertrud Kolmar est une mythologiste.» (Cynthia Ozick)
Ainsi que Nabokov l’avait prédit et qu’il le suggérait d’ailleurs lui-même dans une de ses dernières poésies qui paie un tribut laconique à l’exegi monumentum, Vladislav Khodassévitch apparaît aujourd’hui, aux yeux de maints poètes, critiques et lecteurs, comme un « solide maillon », incontournable dans la chaîne poétique russe.
On considérait être admis dans ses privatissimi comme un rare privilège. Solitaire, sans ancrage fort dans l’institution, sans « école », il sombra dans l’oubli après sa mort et ne fut redécouvert que tardivement.