« Federman ne raconte pas les tranches de sa vie. Il suit la trace des vibrations de ce qui resta quand, dans la vie, on trancha traumatiquement les liens de la familiarité : la famille (déportée et massacrée), la langue maternelle (reléguée par l’exil aux Etats-Unis), l’humanité “civilisée” (le trauma autobiographique de Federman rejoint, par la force atroce des choses, le trauma historique du siècle, Auschwitz, l’innommable lui-même. » Christian Prigent, Les Lettres françaises

« Une expérience toujours plus poussée aux frontières, une tension extrême, un jeu risqué avec la mort. Le goût de ce livre est donc bien corsé, bien violent, pur, en somme… Nul mieux que Federman ne sait jouer les funambules entre un état de désespoir dépassé et l’amour fou de la vie. » Agnès Vaquin, La Quinzaine littéraire